C’est un mot un peu tendance, le greenwashing, et si vous ne parlez pas anglais ce mot ne veut sans doute rien dire pour vous. Il est important de savoir ce que c’est et comment le repérer pour ne pas se faire piéger.
Selon Wikipédia le greenwashing ou écoblanchiment c’est en apparence se donner des missions à vocations écologiques mais qui ne sont là que pour faire « bonne figure » et se donner une bonne image alors qu’en réalité il n’en n’est rien.
Une entreprise peut tout à fait avoir une vision écologique sans pour autant faire du greenwashing mais il y a quelques points à noter.
Par exemple, un logo que nous voyons tous très souvent le fameux M. Il y a quelques années le logo était rouge, en marketing c’est une couleur associée à la nourriture, ils ont changé pour un logo vert pour un côté plus nature. L’entreprise a continué d’utiliser des emballages plastiques avant de changer il y a peu pour des emballages moins polluant mais contenant toujours du plastique, puis finalement arriver aux emballages lavables pour la restauration sur place. Ceci est un exemple typique de greenwashing.
C’est quelque chose que l’on voit aussi beaucoup dans l’industrie cosmétique, des noms contenant des mots comme éthique, naturel avec des emballages verts et épurés et qui pourtant utilisent des produits ni bon pour le corps, ni pour la planète.
Bon, là je vous ai défini les grandes lignes du greenwashing mais dans les couches lavables comment fait-on pour l’éviter ?
Evidemment, l’univers des couches lavables c’est génial, c’est écologique et économique donc c’est propice aux dérives. Ce greenwashing va souvent se manifester par le drop shipping en faisant croire à des couches fabriquées dans des conditions géniales pour des travailleurs à l’autre bout du monde en utilisant des réserves spécifiques. Ces mêmes marques se disent éthiques mais utilisent par exemple à du bambou qui est certes, une fibre naturelle mais nécessite une quantité importante de produits chimiques pour le traiter et lui donner l’apparence que nous connaissons.
Vous pouvez l’éviter en favorisant les petites entreprises qui sont transparentes et ne cherchent pas à camoufler leurs informations au fin fond d’un site internet ou après plusieurs sollicitations directes. Sachez qu’en France, il suffit qu’un seul point de couture soit posé pour dire que c’est fait en France.
C’est un petit peu comme les entreprises qui mettent « élaboré en France » ou « assemblé en France », si vous voyez ce genre d’appellation vous pouvez être sûre qu’il n’y a qu’une infime partie qui est réellement français.
Ce sont pas des choses plus bêtes que d’autres mais en combinant toutes ces petites informations, on s’aperçoit qu’on est souvent trompés en tant que consommateurs. L’idée de cet article n’est pas de vous dire, vous achetez des articles fait en Chine par des Ouighours et c’est mal. C’est de vous informer sur ce qu’il y a derrière. Une fois que vous avez ces informations, vous pouvez aussi en parler avec vos proches.
Les choses sont difficiles à changer, nous le savons. Chacun fait ce qu’il peut et veut en fonction de ses moyens et de ses envies. Il n’y aucune injonction à faire quoi que ce soit, mais juste un appel à la prise de conscience.
A titre personnel, j’essaye de limiter les achats que je peux faire venant de ces entreprises et trouver des alternatives au moins françaises. Des fois ce n’est pas possible, faute de budget, faute d’offres aussi mais rien que le fais de limiter si on peut s’en passer ou faire autrement c’est déjà un pas et si chacun fait cela, ces entreprises seront obligées de prendre de vraies mesures concrètes et de prouver leurs actions.
En espérant avoir pu vous éclairez un petit peu plus sur le greenwashing et comme d’habitude vous pouvez en débattre dans le commentaires.
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